Liberté pour Öcalan !

Faire le tour de France en 26 jours, avec 26 personnes et parcourir 26 villes, c’est le challenge que se sont fixé les membres du Conseil démocratique kurde en France. Car il y a 26 ans, Abdullah Öcalan, leader indépendantiste kurde et fondateur du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), était emprisonné par l’État autoritaire turc.

L’objectif politique de cette initiative est de maintenir la pression militante pour que soit enfin libéré le président Öcalan. Il s’agissait aussi de mieux faire connaître la situation du peuple kurde, en Turquie mais aussi au nord de la Syrie et de l’Irak. 

De passage à Nantes, la délégation du comité a souhaité échanger avec la fédération de Loire-Atlantique du PCF. Un échange riche où l’actualité récente de la Syrie, avec la chute du régime de Bachar Al-Assad et l’arrivée au pouvoir de HTS, ouvre des perspectives nouvelles même si les inquiétudes demeurent.

La démocratie et la fin du capitalisme sont également au cœur de leurs combats. Organisé en confédération, le mouvement kurde vise la recherche de la paix et de l’égalité entre chaque communauté kurde, avec comme piliers la démocratie directe, l’égalité femme-homme et l’écologie sociale. En point d’orgue, le 15 février dernier à Strasbourg, après avoir traversé la France pour faire connaître leurs idées, près de 20 000 Kurdes et sympathisants venus de toute l’Europe se sont rassemblés.

Ils le savent, pour faire libérer Abdullah Öcalan, la pression internationale sur la Turquie et l’aide politique des nations européennes sont des éléments clés.