ArcelorMittal : un plan de désindustrialisation

Depuis plusieurs mois la sidérurgie française était sous la menace d’un plan de désindustrialisation. Désormais ArcelorMittal passe aux actes et annonce la suppression de 636 emplois en France. Parmi lesquels 80 sur le site d’Indre en Loire-Atlantique. C’est une trahison économique, sociale et écologique. Le groupe, qui a bénéficié en 2023 de 300 millions d’euros d’aides publiques et qui a versé 1.7 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2024, sabre aujourd’hui dans l’emploi, retarde volontairement les investissements nécessaires à la décarbonation de ses sites, et prépare une stratégie de délocalisation à peine déguisée. C’est un scandale d’Etat. D’autant que c’est toute la filière industrielle de l’acier qui est en péril avec des conséquences qui vont impacter de nombreuses entreprises et des milliers d’autres emplois.

Nous refusons que l’avenir de notre industrie soit bradé pour les profits d’un géant mondialisé. C’est pourquoi le Parti communiste français exige un moratoire immédiat sur les suppressions de postes ; la suppression des aides publiques tant que des garanties sérieuses sur l’emploi ne sont pas apportées, la relance du projet de décarbonation des sites français, la mise sous protection de la nation de la sidérurgie française avec la nationalisation partielle ou totale d’ArcelorMittal.

Le temps des discours est terminé. Place à l’action pour l’emploi, l’industrie et la souveraineté de notre pays !

Robin Salecroix
Secrétaire Départemental du PCF de Loire-Atlantque