Le Parti communiste français est en campagne pour la nationalisation d’ArcelorMittal, 2e fabricant mondial d’acier, propriété du magnat indien Lakshmi Mittal qui est un spécialiste du rachat d’aciéries et des OPA hostiles sur ses concurrents, comme pour Arcelor en 2006, avec l’aval de l’État français. Face aux menaces sur l’industrie sidérurgique française, Emmanuel Macron et le gouvernement refusent l’idée de la nationalisation.
Pourtant, malgré des bénéfices record, les centaines de millions d’euros d’aides publiques, le groupe prévoit, malgré les annonces récentes du maintien de l’activité à Dunkerque, la suppression en France de plus de 600 postes, dont 80 à Basse-Indre en Loire-Atlantique.
C’est tout l’avenir de la filière sidérurgique française qui serait en danger si ce plan venait à voir le jour. D’autant que la France a besoin de produire de l’acier, pour répondre à la demande actuelle de son industrie, pour se réindustrialiser, pour préserver et créer de nouveaux emplois et pour contribuer à la diminution d’émissions de CO2 causées par l’importation de l’acier.
De fait, l’acier est présent dans tous nos biens de consommation. Il ne s’agit pas seulement d’acier pour l’industrie automobile mais aussi pour la construction civile, les infrastructures ferroviaires, les boîtes de conserves, les outils ou les simples stylos.
C’est pourquoi le PCF a lancé une pétition pour défendre la nationalisation de l’entreprise, pour sa modernisation, son développement et la souveraineté économique du pays.
D’ailleurs, selon l’Ifop, 67 % des français y sont favorables. Plusieurs dizaines de milliers de personnes l’ont déjà signée, et les militantes et militants communistes continuent de la proposer aux portes des entreprises ou tout simplement dans leurs lieux de vie.
La pétition est également en ligne sur le site internet du PCF :